samedi 26 septembre 2015

Pandemonium Genesis: WIP d'un avenir cauchemardesque

 


"Un nuage verdâtre dont la couleur semblait être amplifiée par une lumière diffuse venait d'apparaître devant la horde de cultistes. Cette lumière fantomatique était apparue alors qu'ils s'étaient approché jusqu'à la limite de la portée de nos tirs. Alors que nous pensions faire une partie de tir aux squiggeons quelques minutes avant, c'était maintenant face à une plaine remplie d'êtres avançant nonchalamment à notre encontre. Plus que la peur, c'est l'incrédulité qui nous figea durant ce qui me sembla être une éternité. L'ensemble de la ligne de défense ne repris ses esprits que lorsqu'un tir claqua. Immédiatement toutes les armes firent feu, mais il était déjà trop tard, l'apathie qu'avait provoquée l'apparition des démons devant nous leur avait laissé le temps de se rapprocher suffisamment, tandis que les cultistes s'élancèrent dès les premières lignes atteintes par la première vague." Extrait des mémoires du sergent Chesterfield, du 22 eme régiment de cavalerie aéroportée de Pandema.


Comme cela a été évoqué dans le reste des articles sur le projet Pandemonium Genesis, voici le début de la fin avec une première apparition des démons, raison d'être de cette armée dédiée à Nurgle. Cette semaine, voici une bonne dose de wip pour vous rassasier pour un petit moment et peut-être même vous écœurer des démons de Nurgle...

En préambule,  j'attire votre attention sur deux ou trois idées qui m'ont guidé dans la conception de ce qui va suivre. D'abord, je ne voulais que des démons de chairs. Pas d'accessoire métallique autres que les épées ou les bannières. Exit dont toutes les pointes, boules métalliques qui donnerait à penser que les démons ont des objets manufacturées. Ensuite, comme il s'agit que figurines avec beaucoup de chaires, il fallait apporter un soin particulier au collage et au jointure des différentes pièces. Voici donc un petit tuto très simple sur ma façon de procéder lors du montage de l'ensemble de ce qui suit.


L'idée de ce tuto est de réaliser un collage rapide et efficace qui doit limiter à la fois le temps de préparation des pièces lors de l'ébavurage et limiter au maximum le temps consacré au rebouchage des trous. Pour ce faire, on commence classiquement par une ébavurage soigné de toutes les lignes de moulages au milieu des pièces. Si le joint de moule se situe sur une jonction à encoller, c'est inutile car cela sera nettoyé ultérieurement. Après un montage à blanc pour vérifier que les pièces s'emboîtent parfaitement et qu'il n'y a pas de soucis, on peut mettre la colle. Ici, j'encolle les deux faces des pièces avec de la colle plastique pour maquette Faller ou Revell, très efficaces pour ce type de montage. Cela assure une fonte des deux pièces et permettra une bonne jonction sur toute la surface des pièces. En pressant bien le deux pièces l'une contre l'autre, on obtient un petit bourrelet de plastique/colle comme sur la photo ci-dessus. 


Après un temps de séchage suffisant, on peut se munir de son couteau de modélisme. Si le bourrelet est bien marqué, une première méthode consiste à utiliser une lame de modéliste très aiguisée et d'ôter le bourrelet en coupant celui-ci avec le tranchant (ici du haut vers le bas). On obtient ainsi une découpe franche et nette, mais cela ne s'applique que dans le cas de surface parfaitement accessible comme ici sur une surface convexe et bien dégagée.


En aparté, suite à une discussion avec deux répugnants personnages du sud de la France, j'ai d'abord été convertie à l'aiguisage de lame par le premier. Ceci permet de recycler les lames dont le tranchant est émoussé. Il suffit pour cela de faire glisser patiemment sa lame sur du papier de verre ou si vous êtes équipé d'une pierre à aiguiser. Je vous conseille de jeter un œil sur la toile pour trouver des conseils de pro. Attention, ça peut être dangereux, gare à vos doigts. 
 

Je suis ensuite passé à la lame "courbée" sous l'influence (notez que je ne dis pas conseil) du second dont vous pouvez admirez la noirceur d'âme ici. Le recours à la lame courbe permet en effet de gratter la plastique sans laisser de marque de rayures dans des zones difficilement accessibles, ou comme ici, de lisser des zones courbes.



La deuxième méthode consiste à gratter le bourrelet avec le plat de la lame de modélisme, avec un mouvement vers le haut, mais le tranchant de la lame vers le bas comme sur la photo ci-dessus. Dans ce cas, plusieurs passages sont nécessaires, jusqu'à ce que le bourrelet ait disparu.


Les finitions pourront se faire au papier de verre fin pour un fini parfait... Ou presque. Sur la photo ci-dessous, les flèches vous montrent deux petits traits blancs qui correspondent à des rayures ou des zones dans lesquelles ils manquent de la matières et qui ont été remplies par la poussière du ponçage. Dans ce genre de cas, j'applique une petite goutte de colle plastique bien bombé que je gratterai et poncerai à nouveau après séchage.


Pour la deuxième partie de cet article, on va aborder un peu la sculpture. Sur une grosse bestiole, le dos comportait un cavalier assis sur de la fourrure. En tenant compte du fait que je ne voulais pas de cavalier ou de matière autre que de la chaire, il fallait remplacer ces pièces par de la chaire. Le début du boulot à consister à donner un support au greenstuff.


J'ai d'abord fait un treillis avec des bandelettes de carte plastique fine de 0.5mm d'épaisseur et 5mm de large en venant les coller sous le corps. Une boulette de papier d'aluminium aurait aussi bien pu faire l'affaire. J'ai ensuite collé deux bouts de grappe plastique et une corne pour assurer une continuité des volumes et des formes. 


Vient ensuite les premiers volumes en greenstuff. A ce niveau, on ne se soucie que des volumes grossièrement, en veillant simplement à rester légèrement en dessous du niveau du corps en plastique. J'utilise pour cela un pinceau gomme que j'humidifie avec de la salive (attention de ne pas porter le pinceau directement à votre bouche!).


J'applique ensuite de fine couche de greenstuff sur une première zone. Je lisse bien le tout, surtout la jointure avec le plastique, puis commence le travail de texture. Pour cela, j'utilise les outils suivants: un outil de dentiste avec des bouts ronds de différents diamètres, des pinceaux gommes, et une aiguille de couture pincée et collée à la superglue dans un vieux manche de pinceau. Un conseil à ce stade, ne vous bridez pas sur les outils. Tous peuvent avoir des textures intéressantes, donc n'hésitez pas à expérimenter.



Pour les textures sur cette bestioles, je me suis contenter de faire des bosses au pinceau gomme, en pressant et poussant la matière, puis en les lissant en formes de bosses. J'ai fait de même avec la réalisation de la continuité de la veine. Pour le reste, j'ai utilisé les différents outils comme tampon. En variant sur la force appliquée et les outils, on obtient toute une panoplie de forme de trous, de profondeurs et diamètres variés, parfaits pour du Nurgle!


Et voilà. Une fois la base passée, difficile de voir la jonction. A vous de jouer maintenant.






Pour finir cette article, voici plein d'autres petits démons!!!  On commence par des nurglings récupérés dans les boites de portepestes ou d'autres démons pour réaliser des nuées. Ces petits êtres sont justes trop drôles de part leurs postures. Bref, il fallait que je les ajoute pour le côté décalé. 



Viennent ensuite un Héraut de Nurgle, dont la posture et la sculpture était excellente. Une très belle réussite technique par la tenue sur une seule minuscule grappe comme on la vue ces dernières années chez GW pour tous les personnages. Il est bien sûr accompagné par une flopée de portepestes tous aussi jolis.


J'ai distingué les deux unités par le choix des têtes. Dans la première, tous les portepestes ont plus d'une cornes, ou des têtes très spéciales comme 3 yeux ou la tête de mouche. Dans la seconde, ils n'ont qu'une corne et un seul oeil. Simple mais efficace, surtout quand on ne veut pas se casser la tête en faisant une peinture différente. 



Toujours dans le soucis de ne pas avoir deux unités ou figurines identiques, j'ai utilisé les pièces des pilotes de Mouches de Nurgles pour le musicien, le porte-étendart et le "chef" de la deuxième unité. Et puisqu'on parle de mouche, voici celles que j'intègre à mon armée. J'ai décidé de ne pas mettre de pilote et j'ai donc retaillé les plots de positionnement des carapaces.


Rapidement, voici une astuce sur le comment de mes socles. Pour tous mes volants, j'évite les socles transparents parce que je trouve ça moche, et parce que les socles sont un des éléments qui permettent d'identifier rapidement l'appartenance d'une figurine à une armée. Comme j'ai déjà eu des soucis de tenue de la tige dans le socle, trop fin dans l'épaisseur pour tenir de façon efficace la tige, j'ai laissé un petit socle de volant. Une fois collé sur le socle de 60mm, j'ai comblé les trous aux bords avec du green. Vous pouvez aussi casser les bords du socle rond à la pince coupante et vous obtenez un rebord en pierre.
Une fois sec, j'ajoute un mélange sable Prince August sur lequel je saupoudre du sable plus grossier et des débris d'ardoise. 


Voilà les bestioles collées. J'ai volontairement éviter de coller les ailes pour les peindre séparément . Une fois n'est pas coutume, je vous présente une méthode en live d'une technique que j'expérimente pour la première fois. En effet, lors de collage post-peinture, on peut se retouver confronter à la nécessité de gratter la peinture. Comme ce sera difficilement accessible dans les logements des ailes, j'ai décidé de mettre du Maskol dans les trous avant la sous-couche. Celui-ci sera ôté après peinture et les dernières retouches faites après collage. 

 

Voici enfin une unité qui me tenait à cœur depuis la parution il y a de nombreuses années d'une illustration d'ork de Nurgle. J'ai ici fait très simple en terme de conversion, avec l'ajout de pièces de vielles références de mutations du chaos qui avaient le bon goût d'avoir été sculptées à partir des bras orks de Brian Nelson, et donc parfait pour la jonction avec les épaules. J'ai également utilisé des pièces de Putrid Blightkings. Je n'ai malheureusement pas poussé le vice jusqu'à re-sculpter des zones. Peut-être sur d'autres orks pour un autre projet...


Le seul a avoir eu droit à un traitement de faveur, c'est le porte-étendart. La tentacule a été sculptée sur une tige en laiton enroulée sur la tige de la bannière. Un symbole de nurgle en carte plastique a été sculpté pour se rapprocher de l'esthétique des bannières des portepestes, avec plusieurs plaques métalliques reliées par des lannières.





Et pour finir, voici quelques photos qui vous laissent présager de la marée de peinture qu'il me reste à faire avant de submerger Lenton!





A suivre...

samedi 19 septembre 2015

Le Baron Manfett








Le Baron Rouge… Peu d’eldars ont une existence et une origine aussi trouble que la sienne.
Ce pilote légendaire est un inclassable. Corsaire ou pirate ? Assassin ou justicier ?

Des rumeurs disent de lui qu’il serait le Baron Manfett membre d’une famille Eldar influente, ayant vécu avant la chute et disparu peu avant cet événement. Sa famille connue l’horreur. Spoliée et massacrée dans sa quasi totalité pour avoir osé se dresser contre l’anarchie et la décadence qu’animaient leurs semblables dans cette époque troublée.

Peu importe qui il était. Ca vie se résume aujourd’hui au cockpit de son chasseur. Il n’est pas rare que le Baron passe plusieurs semaines en orbite d’une planète ou à la dérive dans l’obscurité froide de l’univers avec pour seule distraction les roses de givre sur la verrière de son aéronef.
Seule la chasse semble animer cette silhouette fantomatique. Une liste de cibles défile en permanence sur les écrans du Swordfighter. Les Voïvodes désireux de louer ses services utilisent un canal crypté sur lequel ils déposent leurs missions. Le Baron choisi ses victimes selon des critères assez mystérieux. Il suffit qu’un nom précis tombe sous les yeux du chasseur, pour que celui-ci sorte de sa torpeur et mette les gazs de sa machine dans tonnerre assourdissant. Bien souvent ses proies n’ont pas le temps de voir fondre l’éclaire rouge des cieux. La foudre elle même ne frapperait pas plus vite.

Son habilité à piloter cette machine unique à la conception oubliée défit les lois de la physique. Son vaisseau, le Swordfighter, est comme le prolongement de son propre corps. Ce chasseur compact est tout aussi illustre que son pilote. Modèle unique ou héritage d’une époque disparue, le swordfighter est sans rival dans le ciel du 41ème millénaire.

Son tableau de chasse est impressionnant et compte depuis peu le célèbre Scarabée intrépide piloté par Lukas Kupferberg. Il était présomptueux de défier un mythe.
Il ne tir aucune gloire et ne fait aucun étalage de sa suprématie. Ce n’est pas par humilité mais surtout pour garantir sa sécurité. Le Baron a une liste d’ennemi impressionnante et attire tout les chasseurs de prime impatients de se faire une réputation.

Vous êtes désormais prévenu. Surveillez se qui pourrait se cacher derrière les nuages. Le Baron rouge, lui vous surveille.


















La conversion du Baron s'est déroulé comme un charme. J'avais l'idée en tête depuis l'apparition de Lukas Kupferberg. Il fallait que le Baron est l'allure de ses prétentions ^^.


J'ai utilisé des éléments d'équipage de Raider/venom, de Kabalites et d'Harlequins. Je tenais à ce que ce personnage est un manteau pour le distinguer des Dark Eldars classiques. La difficulté allait être d'insérer une armure segmentée dans ce manteau.



J'ai tout d'abord supprimé le torse Harlequin. Sans grande difficulté étant donné que cette partie est indépendante du dos. Pour inséré le torse Dark Eldar ce fut une autre paire de manches. J'y suis allé petit à petit pour supprimer les parties gênantes en retenant mon souffle à chaque coup de cutter.



J'ai voulu donné une pose très dynamique à l'ensemble pour justifier le mouvement du manteau. J'ai repositionné sa jambe gauche pour simuler un saut. Son bras gauche souligne ce mouvement en représentant que le baron se prépare à amortir son plongeon.
Son bras droit a été sectionné au niveau du coude pour orienter son tir en cohérence avec le reste de la posture.



Le fusil disloquer est une version pistolet auquel j'ai ajouté une crosse et une baïonnette. Ca donne un côté exotique à l'arme pour rappeler la nature atypique de ce personnage.



Enfin, j'ai ajouté des épaules d'armure Kabalite pour renforcer l'aspect Dark Eldar de sa tenue.












Pour la peinture j'ai cherché à retrouver la couleur de son chasseur. Chose difficile voir même impossible car ce dernier a quasiment été intégralement réalisé au pistolet à peinture. Néanmoins, j'ai gardé la recette que vous pourrez retrouver sur l'article "Baron rouge".

La seule nouveauté est la peinture du manteau. Sur une base noire, j'ai utilisé du Scaly green que j'ai éclairci progressivement avec du Astronomican Grey puis du blanc.
Je voulais donner un effet cuir/latex à ce manteau et les parties textile de cette figurine. J'ai donc recouvert tout ça de Tamiya Smoke. En une couche le brillant n'était pas top. J'ai donc passé une couche de vernis brillant.




















En bonus, une petite série de photos du Swordfighter le célèbre chasseur du Baron Rouge. Depuis son article j'ai changé d'APN et je pense que ces photos lui rendent mieux honneur.































Et en super bonus une vidéo BDK 360 !!!








Retrouvez toutes les photos sur la galerie du :





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